La Commission estime qu'il n'y a plus de menace sérieuse pour l'État de droit en Pologne et a donc retiré la procédure de l’article 7 initiée en 2017.
Une victoire pour le nouveau gouvernement polonais
Cette nouvelle, bien que prévue, reste une victoire pour le nouveau gouvernement polonais. Depuis sept ans, le pays, accusé de contrôler son système judiciaire, avait été privé de certains droits au sein de l'Union. Hier, l’abandon attendu de ces sanctions a été accueilli avec satisfaction par le vice-ministre de la justice polonais.
Il a déclaré que c'est une très bonne nouvelle pour la Pologne, signifiant que le gouvernement actuel n’a pas l’intention de poursuivre la politique du PIS des huit dernières années, au vu des circonstances politiques et législatives.
Réactions de l'opposition
Du côté de l’opposition, on dénonce un chantage de la part de l’Europe pour forcer le retour de Tusk à la tête du pays, soulignant que les sanctions ont été levées sans changement législatif majeur depuis sa nomination. Adam Bodnar, le nouveau ministre de la Justice, a simplement présenté son plan d’action pour le retour de l’État de droit en février, convainquant ainsi Bruxelles.
Adam Bodnar a rappelé que ce plan avait été évoqué avant même les élections d’octobre, et il a exprimé son intention de prouver que, si ce plan est réalisé, la Pologne ne devrait plus être visée par l’article 7 du Traité de l’UE.
Retour de la Pologne sur les rails de la démocratie
Pari réussi donc. La Pologne, premier pays de l'UE à tomber sous le coup de l’article 7, est désormais officiellement de retour sur les rails de la démocratie, tandis que Budapest se retrouve isolée.
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